Urbanisme / Développement

  • Le Scot du Pays de Saint Malo en partie annulé par le tribunal administratif de Rennes

    13/11/2020

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Le SCoT du Pays de Saint-Malo en partie annulé :
    Une grande victoire pour la sauvegarde des espaces naturels et agricoles du littoral d’Ille & Vilaine!

    Les associations APEME et Eau et Rivières de Bretagne avaient déposé un recours en annulation du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Pays de Saint-Malo approuvé en 2017. Par une décision du 9 novembre 2020, le Tribunal administratif de Rennes annule « La délibération du 8 décembre 2017 par laquelle le comité de pays du Pôle d’Equilibre Territorial et Rural du Pays de Saint-Malo a approuvé le schéma de cohérence territorial du Pays de Saint-Malo ». Cette annulation est limitée « en tant seulement qu’elle délimite dans la cartographie des espaces proches du rivage des secteurs non bâtis en espaces urbanisés à enjeux urbains majeurs à développer ».

    Ce jugement est une grande victoire pour nos associations et pour toutes celles et ceux qui veulent que soit stoppée l’urbanisation galopante du littoral d’Ille & Vilaine !

  • Participez à la consultation publique, organisée par le Pays de Saint-Malo sur la Modification simplifiée N° 1 du ScoT

    Pour interdire à l'avenir des projets comme celui des Nielles, participez à la consultation publique et déclarez votre opposition à cette modification du Scot...

  • Dans le rétroviseur : Une Ile au large de l’espoir (2)...

    On reproche souvent, à raison, aux discussions malo-malouines, dinardo-dinardaises, etc. de demeurer dans un cercle au périmètre trop souvent nombriliste ; elles gagnent toujours à s’ouvrir, en effet, à d’autres horizons, géographiques, historiques, politiques, plus ou moins comparables, et à en faire leur miel.

    Le Malotru a déjà offert maint exemple de ce « pas de côté » qui permet de penser - et d’agir- mieux, peut-on espérer, avec d’autres regards. L’article sur l’AMAP-poissons de l’Ile d’Yeu, par exemple, ou celui sur la lutte victorieuse pour garder La Briantais dans le patrimoine commun de la région malouine, ont proposé ce type de détour. Ils nous ont valu des remarques et des appréciations très encourageantes de la part de certains de nos lecteurs.

    A la suite de notre série de l’été 2016 sur « la Revanche de 36» qui tentait une synthèse de la problématique immobilière et du nouvel accaparement des plus beaux sites côtiers par de gros intérêts financiers, deux lecteurs, François et Alice B., membres de l’association Attac, nous ont fait connaître une de ces petites revues savantes dont il est de bon ton de se gausser parfois, mais dans lesquelles le Malotru fureteur peut trouver des pépites. Qui, à part les habitants et les habitués de Houat et Hoëdic, petites Iles du Ponant, a jamais entendu parler de Melvan, la Revue des Deux Iles ?

  • Dans le rétroviseur : Une Ile au large de l’espoir (1)

    Oran est une ville sans soupçons c'est-à-dire une ville tout à fait moderne.
    Albert Camus La Peste (1947)

    Des villes tout à fait modernes...

    Ce qui suit, illustre le combat d’une association particulière de notre région qui, comme d’autres, de Cancale au Frémur et au-delà, s’efforce de répondre à la captation par des intérêts privés très puissants de bords de mer, de chemins de ronde, mais aussi de jardins publics, de terrains de camping municipaux, de bâtiments ou d’espaces dont la jouissance par l’ensemble de la population est remise violemment en cause. La question de l’alliance objective de certains élus ou de certaines majorités communales dans ces situations, voire leurs intérêts directs ou indirects, est parfois même posée par certains citoyens ou des groupements associatifs.

  • ON NESSAY DE NOUS AVOIR…

    …mais on ne réussit pas toujours. Il y a eu Bardon et l’Hôtel des impôts de Saint-Malo intra-muros acheté par la ville à l’Etat pour 1,5 millions avec le projet d’en faire un musée maritime et mirajuteusement transformé en hôtel 4 étoiles, il y a Raulic et son ensemble matriochka d’hôtel-restaurant-spa 5 étoiles-résidence de tourisme-villas-école internationale sur le camping des Nielles… Sans compter les rumeurs que nous ramènent les vents du littoral et qui rameutent les rapaces en quête de rapines. Le parc de la Briantais à Saint-Malo, Port Breton à Dinard. Vous me direz, une rumeur ça va, ça vient, ça s’en va comme un tout petit rien… Oui, mais ça peut revenir !  Le littoral de la Côte d’Emeraude suscite bien des convoitises chez nos investisseurs ultralibéraux toujours intéressés par le bien public quand il peut devenir rentable.

  • Dans le rétroviseur : le feuilleton de l'été. Episode 3

    Du Front Populaire au Front de Mer – pour les riches

    2016 Désir de Rivage en région malouine : La revanche de 36

     

    3ème Partie : Ex-Hôtel des Impôts : Golden Tulip, c’est le bouquet. Et ce n’est pas fini.

    Autre gros dossier de ces dernières années, le sort de l’ancien Hôtel des Impôts Intra-Muros semblait scellé avec la décision de l’ancienne municipalité d’en faire un Musée Maritime, l’autre « Arlésienne » - avec le projet de Médiathèque- des années Couanau.

    Lire la première partie

    Lire la deuxième partie

  • Dans le rétroviseur : le feuilleton de l'été. Episode 2

    Du Front Populaire au Front de Mer – pour les riches

    2016 Désir de Rivage en région malouine : La revanche de 36

     

    2ème Partie : Un bilan malouin historiquement «  réactionnaire » :

     Comment une série impressionnante de privatisations de lieux publics en bord de mer  s’est traduite par une privation d’accès au littoral pour les citoyens.

    Lire la première partie

    Lire la troisième partie

  • Dans le rétroviseur : le feuilleton de l'été. Episode 1

    Du Front Populaire au Front de Mer – pour les riches

    2016 Désir de Rivage en région malouine : La revanche de 36

     

    Avis aux lecteurs et lectrices :

    Finalisée pour une parution sur le site du Malotru en Juillet 2016, cette enquête ne peut prendre en compte d’éventuelles évolutions apparues après cette date. Le Malotru, eu égard à la longueur du document, a décidé de le publier en trois épisodes.

    1ère Partie Le Nessay à Saint Briac (2016), La Briantais à Saint-Malo (1999), lecture de deux situations comparables et, hélas, opposées

    Lire la deuxième partie

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  • Un chemin semé d’embûches (3)

    Extension du domaine de la lutte sur la Côte d’Émeraude

    Un bref rappel pour nos lecteurs dont l’attention risque de s’être dissipée en cours de route. Le feuilleton que nous avions inauguré en juillet 2015, sous le titre « Un chemin semé d’embûches »* , et qui narrait la longue bataille des Amis des Chemins de Ronde (les ACR 35) afin de faire reconnaître les droits des citoyens de tout poil de déambuler librement le long de notre belle Côte d’Émeraude, reprend du service.

    * (dans Le Malotru du 9 juillet 2015, suivi par un second article paru le 17 septembre de la même année, où le Président des ACR35 faisait le point des avancées mais aussi des difficultés rencontrées dans son combat pour faire respecter la servitude de passage le long du littoral)

  • Un chemin semé d'embûches (suite)

    Entretien avec le Président des ACR35

    Dans notre long article du 9 juillet 2015 intitulé « Un chemin semé d’embûches », nous avions rappelé les principales étapes de la vaste lutte qui a depuis cinquante ans permis de défendre le droit de tout citoyen de se promener en toute liberté le long de notre bonne Côte d’Émeraude, et en particulier du Couesnon au Frémur. Aujourd’hui, nous accueillons le Président des ACR 35, l’association qui a vaillamment mené ce combat. Il nous a accordé un entretien pour faire le point sur les ruptures du sentier littoral que nous avions constatées et nous informer de l’état d’avancement des quelques dossiers toujours en souffrance. L’ennemi a hélas encore changé de forme comme le verra notre randonneur en mal de curiosité.

  • Un chemin semé d'embûches...

    … ou les tribulations d'un randonneur sur la Côte d’Emeraude

    Contrairement à une idée fort communément répandue, le droit de tout citoyen de se promener librement le long de notre bonne côte d’Émeraude n'est pas le fruit d'une tradition millénaire, voire immémoriale, mais plus prosaïquement le résultat d'une lutte sans merci qui commença à opposer dans les années 60 un petit groupe d'amis aux puissances dominantes de l'époque, celles qui faisaient la loi sur le littoral. Menés par un intrépide aventurier épris de liberté et amoureux du bord de Rance, ils s'attaquèrent aux « Frères de la Côte » d'alors, et en premier lieu à leur protecteur patenté. Il s'agissait en l’occurrence du représentant du Souverain, le Préfet d'Ille-et-Vilaine lui-même, qui ne pouvait concevoir qu'un simple justiciable puisse librement accéder au bord du rivage quand tant d'intérêts importants étaient en jeu. À la surprise générale, la suite lui montra que si et par la même occasion nos amis jetèrent les fondements de l'Association des Amis des Chemins de Ronde de Bretagne. Mais l'Histoire ne faisait que commencer, et le chemin devait être encore bien long et semé de nombreuses embûches.