Mondialisation
Editorial : Le monde qui émerge*
C’est vrai, Le Malotru en est témoin. L’idée de la transition comme nouvelle façon de penser le monde se répand dans les esprits et atteste l’engagement irrévocable de toujours plus de citoyens dans un mouvement, qui peu à peu, s’impose comme la seule solution possible aux problèmes de notre planète et des sociétés qu’elle héberge. Le Malotru l’a vu lors de cette journée malouine de la transition qui s’est tenue le 24 septembre, et qui a rassemblé dans un cadre convivial des associations innovantes et déterminées. Il l’a constaté aussi lors de l’Université Européenne des Mouvements Sociaux qui s’est tenue fin août à Toulouse, la ville rose qui, pour l’occasion, avait viré au rouge, irisé des couleurs de l’espoir des peuples porté par plusieurs centaines d’organisations et deux mille participants venus de toute l’Europe et d’ailleurs.
Conférence de Frédéric Viale : Contre le CETA, renforcer la démocratie
Dans son analyse parfaitement argumentée, Frédéric Viale dénonce la perversité de ce type de traité dit de « libre-échange ». Il s’agir en fait d’un accord de libéralisation et de suppression progressive de toute possibilité pour les citoyen.ne.s de décider de la société dans laquelle ils veulent vivre. Cet accord, quoi qu’en dise notre gouvernement, donne les clés de la réglementation aux entreprises transnationales. Impossible de revenir en arrière. L’Etat ne pourra plus intervenir dans l’économie. Environnement, santé, éducation…tous les services publics seront soumis à la concurrence. L’instauration de tribunaux d’arbitrage privés dits « ICS » donnera le pouvoir à des experts recrutés sur la base d’une éthique optionnelle au nom de laquelle il n’est pas prévu de sanction en cas de conflit d’intérêt. « C’est la démocratie ou le CETA. Il n’y a pas d’autre alternative ».
Physiomerci, patron !
Physiomer Laboratoire de la Mer : Un cocktail explosif à Saint-Malo entre dumping fiscal intra- européen et management à l’américaine
(Une version allégée de ce texte a été publié sur le blog de Mediapart : https://blogs.mediapart.fr/jacques-harel/blog/160416/physiomerci-patron)
«Rendez-nous notre patron ! ».
Les casseurs ne sont pas toujours là où on le pense. Ils arrivent même parfois en berlines noires, en costumes trois-pièces, dissimulant à grand peine leurs allures de tueurs. Ou de « mercenaires » ainsi que les a décrit, encore sous le choc, Olivier Bertaud, ex-directeur de la très prospère entreprise malouine Laboratoire de la Mer, fleuron de l’économie locale. Limogé en quelques minutes et sans explication –comme un vulgaire trader d’Enron- par un commando de l’actionnaire Perrigo ce 12 avril 2016, Olivier Bertaud n’en revient toujours pas.
Ses 130 employés non plus. Ils se sont mis en grève spontanément avec un slogan -littéralement inouï : «Rendez-nous notre patron ! ». On semble être bien loin, donc, de Merci, patron!, le documentaire à succès de F. Ruffin qui remplit les salles depuis des semaines (120 personnes pour une projection-débat avec l’association Attac, à Cancale la semaine passée).
Condor Ferries (Suite et fin ?)
Depuis plus d’un an, Le Malotru a eu à cœur d’informer ses fidèles lectrices et lecteurs de l’ « affaire Condor ». On se rappellera que nous avons démonté les schémas financiers de cette multinationale emblématique. Nous avons mis également en lumière le jeu savant qu’elle a organisé entre ses filiales, ses modes et lieux de recrutement et d’emploi, ou les dispositifs d’enregistrement offshore de ses navires. http://www.malotru.org/blog/st-malo/condor-la-belle-affaire.html)
Un blocage pour ouvrir la discussion
Le témoignage de deux navigants nous a été précieux pour faire comprendre les enjeux de leur combat pour bénéficier, en particulier, d’une couverture sociale et de droits sociaux identiques à leurs collègues employés par des entreprises françaises. Rappelons que onze salariés de Condor Ferries avaient bloqué le Condor Rapide pendant deux semaines en février l’an passé. La CPAM menaçant de les radier du régime de la Couverture Maladie Universelle en janvier 2015, il était urgent d’agir.
A l'Ouest, du nouveau (du coté de chaise one)
- Par malotru
- Le 18/11/2015
- Dans Vie associative et politique
"Le changement climatique pourrait devenir la plus grande impulsion qui poussera les mouvements sociaux à se rassembler, tel un puissant fleuve alimenté par d'innombrables ruisseaux unissant leurs forces pour enfin atteindre la mer" Naomi Klein
A l'Ouest, du nouveau.
A l'approche de la COP 21, le mouvement des "faucheurs de chaises" prend de l'ampleur.
Suite à l'appel du 30 septembre dernier lançé par Attac, Bizi, les Amis de la Terre etc. des chaises et des fauteuils ont été récupérés à travers toute la France dans des agences bancaires de HSBC, BNP-Paribas, Crédit Agricole etc. Ces banques ont notamment des filiales dans les paradis fiscaux dont on sait qu'elles contribuent à un haut degré d'évasion fiscale.
R.M. JENNAR à St Malo contre TAFTA : sa conférence intégrale en video
- Par malotru
- Le 31/10/2015
- Dans Vie associative et politique
Devant plus de 130 personnes, Raoul Marc Jennar a offert sa nouvelle conférence sur les traités de libre-échange au Collectif Citoyen STOP TAFTA du Pays Malouin et Pays de Rance.
A l'approche de la conférence sur le climat COP 21 à Paris en décembre, le Collectif axe à présent son action sur le thème : Tafta ou climat ? Il faut choisir !
La conférence a été divisée en 3 parties pour une lecture plus confortable. Voici donc les 3 vidéos.
1ère partie
2ème partie
3ème partie
Tous contre le TAFTA le 10 octobre 2015
Le Collectif Citoyen anti-TAFTA a participé à la journée d'action internationale du 10 octobre : Distribution de tracts, signature de l'ICE et chanson sur le marché de Dinard le matin et devant l'office de tourisme de St-Malo l'après-midi. Bonne mobilisation, 300 tracts distribués, une cinquantaine de signatures nouvelles, franc succès pour la musique qui amenait les gens à s'approcher et à discuter, inscriptions à la craie grasse sur le sol malouin qui nous ont valu une remontrance policière...
et des photos :
https://plus.google.com/107799450986873147039/posts/bKF8toCevBz?pid=6204406392589223890&oid=107799450986873147039#photos/107799450986873147039
JERSEY, des finances à vau-l’eau
Le 14 juillet dernier 15) Richard Murphy* écrivait ceci sur son blog www.taxresearch.org.uk :
« Le trou noir de la dette fiscale de Jersey vient de connaître une expansion démesurée à hauteur de 145 millions de Livres, soit 1438 livres par habitant, selon un texte en préparation du plan fiscal des Etats de Jersey qui devait être rendu public aujourd’hui aux élus. Le Plan financier à moyen terme à destination du Conseil des Ministres, qui couvre les quatre années 2016-1019, ne fait pas seulement apparaître un saut de 20 millions de livres par rapport au manque à gagner déjà attendu pour 2019, en plus des 125 millions annoncés il y a trois mois, mais il propose un paquet de mesures très robustes pour ramener ce déficit à des proportions acceptables...
Le feuilleton Condor, suite
Dès la première « livraison » du Malotru, notre longue enquête sur l’entreprise de ferries transmanche Condor (« Condor, la belle affaire » janvier 2015) a eu un écho non négligeable, paradoxalement davantage au niveau national, via Médiapart notamment, qu’au niveau local où le tabou sur les liens incestueux de cette entreprise avec la C.C.I reste toujours aussi puissant.
Nos rencontres avec les deux matelots qui ont osé porter leur affaire devant les Prud’hommes, avec le soutien de la C.G.T, nous ont permis de faire avancer auprès de nos lecteurs la connaissance de ces incroyables conditions de travail au sein de Condor : Cette entreprise inscrite à Jersey joue avec des capitaux pseudo-australiens, arme des navires inscrits aux Bahamas et emploie des travailleurs français qui prennent leur poste à Saint-Malo et débarquent à Saint-Malo, mais qui relèvent du droit guernesiais. Comme nous l’indiquions, ces deux employés ne cotisent, pas plus que leurs employeurs, à aucun organisme social et ne peuvent donc prétendre à la sécurité sociale, à une retraite ou au chômage. Ils demandent donc la requalification de leur contrat en Droit français et la régularisation de leur situation auprès de l’URSSAF, de Pôle-Emploi, etc.
Dans nos deux articles précédents, nous rappelions leur vœu :
Les dégats du globish (2)
Notre enquête, publiée la veille d’Etonnants Voyageurs, sur la présence du sabir pseudo-anglo-américain, ou « globish » autour du haut lieu culturel malouin qu’est la Grande Passerelle nous a valu quelques messages. La dernière livraison du Malotru a donc offert une suite qui se terminait par ces mots : Avis aux amateurs de perles « globish ».... Cet appel nous a valu, à son tour, d’autres messages –et photos- qui confirment, hélas, l’ampleur de ce mal pernicieux.
Voici, par exemple, ce qu’ont pu découvrir pendant quelques jours nos chers visiteurs de Saint-Malo, une fois franchie la Porte Saint-Vincent :
Editorial 14 juin 2015
Ce bruit qui ne court plus
Il y a des matins où la réalité, soudain, s’offre à nous sous un jour si limpide, si cru, qu’elle en deviendrait insupportable. Sans doute un effet de ce réflexe venu des âges anciens qui nous fait ressentir avec une particulière acuité l’importance de ce moment où, dans un battement de paupières plus ou moins maîtrisé, nous nous ouvrons au monde. Dans un battement de paupières et aussi dans un frémissement d’oreilles, tant il est vrai que l’information sous toutes ses formes a tendance à envahir notre espace personnel, ce pré qualifié de carré -allez donc savoir pourquoi- que nous défendons bec et ongles comme un ultime refuge de notre innocence face à la complexité et aux dangers de notre époque.
Le vent se lève !... Il faut tenter de vivre écrit Paul Valéry. Alors, allons-y, tentons.
TAFTA dans la rue
Connaissez-vous TAFTA ?
Réponses prises sur le vif durant le festival Etonnants Voyageurs, lors d'une action d'information devant l'office de tourisme.
Jersey, on détricote. Actualité d’un paradis local…
La flotte Condor (voir nos articles précédents et l’article de Médiapart sur les conditions de travail des personnels navigants français) assure toujours ses liaisons quotidiennes Saint-Hélier Saint-Malo avec une régularité de métronome. Mais à Jersey, comme dans la presse française et internationale, le cœur n’y est plus, le sentiment de malaise à propos de « l’Ile aux fleurs » se répand irrémédiablement. Les millions de livres dépensés chaque année par Jersey Finance (et payés par les jersiais eux-mêmes) pour glorifier les activités financières ne suffisent plus à colmater les brèches et à prévenir l’ «effet Dracula ».
Côte d’Emeraude et traités de Libre Echange - Episode 3
- Par malotru
- Le 09/05/2015
- Dans Du Couesnon au Frémur
Le CIRDI, bras armé des accords de libre échange
Connaissez-vous le tribunal commercial de Rennes ? Peut-être, si, en tant que patron, vous avez eu un différend commercial avec un de vos pairs, ou qu’on vous a proposé d’y siéger bénévolement. En effet, ce tribunal règle entre « professionnels de la profession » les litiges commerciaux qui peuvent advenir.
L’on y est jugé par trois personnes qui ne sont pas de la magistrature, élus par leurs pairs.
Notez pour la suite que cela concerne des litiges de moins de 10 000 euros. Au dessus, c’est le Tribunal de Grande Instance qui officie, un « vrai » tribunal.
De plus, on reste dans un cadre local, départemental pour être précis. C’est généralement le « tribunal » du lieu du défendeur qui « juge ».
Notez aussi que les condamnés peuvent se pourvoir en appel, ou en cassation, comme dans la « vraie » justice.
Notez ensuite que les frais de justice sont réduits, que les « juges » sont bénévoles, qu’on peut s’y passer d’avocat à grosse rémunération.
Ce système permet de régler des petits litiges courants à moindre coût, sans encombrer les tribunaux.
C’est ce qu’on appelle un « tribunal arbitral ».
Mais voudriez-vous que votre Maire ou votre Gouvernement soit traîné par une entreprise canadienne ou américaine devant un tribunal privé à Washington avec l’obligation de faire dépenser par les contribuables (nous !) des fortunes en grands avocats d’affaire internationaux, en plus même d’une éventuelle condamnation qui augmenterait la note ?
Balade en Novlangue : le Nouveau Centre de Saint-Malo
Du 14 au 22 mars s’est déroulée, cela ne vous a pas échappé (si ?), la Semaine de la langue française et de la francophonie. Le Malotru célèbre l’évènement…
Le Malotru a mille raisons de s’énerver et celle-ci pourra paraître bien mesquine face aux grandes questions qui agitent –ou non- notre cité et sa région. Et pourtant… « Les grands changements se font à pas de colombe », écrivait Nietzsche. Pour le meilleur et pour le pire, pourrait-on ajouter. Dans les années 30, un juriste allemand, Viktor Klemperer, chassé de son poste par les nazis, parce que juif, se mit à noter les changements imperceptibles qu’il pouvait observer au quotidien dans la langue allemande. Publiées en 1947 -dans l’indifférence générale- sous le titre L.T.I Lingua Tertii Imperii (La Langue du Troisième Reich), ces analyses constituent aujourd’hui pour les historiens une source sans égale pour tenter de comprendre comment une hégémonie linguistique a très largement contribué à forger une hégémonie politique. Autrement dit, comment les nazis ont détruit la démocratie allemande en détruisant délibérément sa langue et en lui substituant la leur.
Il est clair que le hold-up néo-libéral qui signe ce que certains appellent la « mondialisation » -heureuse ou non- n’a évidemment rien à voir avec la violence totalitaire ou le projet génocidaire des nazis. Mais il est notable que notre environnement quotidien, notamment, linguistique, évolue à Saint-Malo même, de façon bizarre, à notre insu, et peut-être même à l’insu de ceux-là même qui sont les acteurs de ces mutations. Dans quelle direction ? Pour promouvoir quel monde?
Salle comble au théatre Bouvet
le Collectif Citoyen STOP TAFTA a rassemblé 80 personnes vendredi pour son débat avec Isabelle Thomas.
Des gens...
Des nouvelles de l'affaire Condor
La Plainte aux Prud'hommes des deux salariés au cœur du conflit, qui était dans sa deuxième phase, a abouti à une non-conciliation, la partie Condor n'ayant pas souhaité aller plus avant. En conséquence, une confrontation est prévue, vraisemblablement en septembre 2015.
La question écrite et posée par G. Lurton à l'Assemblée Nationale, et à laquelle la Secrétaire d'Etat, P. Boistard a répondu, a mis en émoi - c'est un euphémisme - Condor et le Fonds Macquarie. Les salariés navigants de Condor, dont beaucoup étaient restés méfiants au départ de l'affaire, se félicitent de voir la question de leur statut clairement posée et, désormais, débattue à tous les niveaux, sous-préfecture, Affaires Maritimes, députés (Rennes : F. André et St Malo : G. Lurton), Conseil Général (M. Touraine), députés européens dont I. Thomas...
Enfin, d'un point de vue concret, ayant mis en avant le risque sérieux de désaffiliation de la CPAM suite à l'initiative de Condor auprès de la caisse, les salariés concernés ont reçu des assurances verbales qu’en l'état actuel du dossier ils restaient sous C.M.U, question cruciale, comme on peut facilement l'imaginer.
Côte d’Emeraude et traités de Libre Echange - Episode 2
- Par malotru
- Le 30/03/2015
- Dans Du Couesnon au Frémur
Des barrières ou des digues ?
Pour vous souhaiter la bienvenue dans le monde post-CETA/TAFTA, voici une
Petite histoire totalement imaginaire :
Bretilliens attentifs, citoyens d’une modeste commune rurale ou d’une station balnéaire réputée, nous comptons sur notre Conseil Municipal pour nous faciliter la vie quotidienne.
Chez nous (chez vous ?), ledit Conseil a décidé de privilégier la vie économique locale. Il est de sa responsabilité de faire vivre son commerce, et de participer à l’effort pour une planète plus saine et plus vivable.
L’idée générale est belle, mais comment l’appliquer à notre toute petite échelle ?
Justement, l’approvisionnement des cantines doit être renouvelé.
Puisque nos enfants déjeunent tous les jours de semaine sous responsabilité collective, pourquoi ne pas « alimenter » les cantines avec des produits locaux et de bonne qualité ?
Votre département hors TAFTA ?
- Par malotru
- Le 14/03/2015
- Dans Du Couesnon au Frémur
Assidus aux réunions publiques des candidats (républicains) aux élections départementales, vous voudrez certainement les interroger sur la lettre qu'ils ont reçue de la part du Collectif Stop-TAFTA (texte ci-dessous).
Vous ne manquerez pas de leur demander, s'ils sont élus, de voter une motion pour placer l'Ille et Vilaine "zone hors-TAFTA" !
2015-03-courrier-tafta-candidats.pdf (78.53 Ko)
Côte d’Emeraude et traités de Libre Echange - Episode 1
- Par malotru
- Le 04/02/2015
- Dans Du Couesnon au Frémur
J’ai fait un cauchemar !
La chaine de lycées privés américaine « Sea-side », spécialisée dans les métiers de la mer et appartenant en sous-marin (!) à l’organisation américaine « T’es moins que Jehova », a choisi Saint Malo pour sa première implantation en France. Le terrain est acheté et Sea-side a demandé à la Région Bretagne les aides équivalentes à celles octroyées aux lycées publics français.
La Vicomté sur Rance, commune hors-TAFTA
- Par malotru
- Le 04/02/2015
- Dans La Vicomté
Le 22 octobre 2014, le Conseil Municipal de La Vicomté Sur Rance a voté (par 13 voix pour et 1 abstention) une motion anti-TAFTA dans laquelle il « Demande au Gouvernement de la république de dénoncer l'accord qu'il a donné pour cette négociation en Conseil des Ministres de l'UE le 14 juin 2013 ;
Refuse que tout ou partie d'un traité reprenant les termes du mandat du 14 juin 2013 s'applique au territoire de La Vicomté-sur-Rance ».
Condor, la belle affaire...
Pendant qu’on dort, les affaires continuent…
Depuis quelques décennies, Condor Ferries, une entreprise discrète, assure les liaisons Jersey-Saint-Malo par voie maritime. Depuis 1964, date de sa naissance, elle a progressivement vu disparaître la concurrence, notamment française (Emeraude Lines devenu Jersey Emeraude/Sogestran, H.D, Compagnie Corsaire…) sur ce marché étroit. Elle a gagné -sans trop s’en vanter- une position de quasi-monopole sur les deux routes qui relient les Iles anglo-normandes à la G.B et à la côte française. Certes, l’anniversaire des cinquante ans d’activité a bien été l’occasion de quelque faste l’été dernier, mais il a surtout permis de jeter encore un peu de poudre aux yeux à travers des achats d’espaces publicitaires dans la presse locale et régionale dont on sait combien ils sont inversement proportionnels à leur pouvoir critique. On ne mord pas la main qui vous nourrit.