La Bretagne malade de la fièvre minière

La fièvre minière, l’extractivisme ! Le mot est lâché (Suite à la conférence d’A. Bednik organisée par Attac à Saint Malo le 29 mars autour de  son livre « Extractivisme : Exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistance » - voir la vidéo en fin de texte).

http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/essais/extractivisme.html

Livre bednik grandAlors que la Timac s’approvisionne en sable coquiller en baie de Lannion  (l’Union européenne lui a interdit l’accès aux gisements le long des côtes du Finistère, au titre de la directive sur la protection des habitats…), et que l’empire Roullier -plus que jamais  en odeur de sainteté- s’étend  sur le port de Saint Malo, c’est toute la Bretagne qui est concernée.  La fièvre minière est de retour en France, dopée par la perspective de produire des métaux et de l’or « made in France ».

Arnaud Montebourg, quand il était Ministre du Redressement Productif - en abrégé MRP ( NDLR : plaisanterie malotrusienne sur le sigle de l’ex Mouvement des Républicains Populaires (parti politique français disparu en 1967, que d’aucuns avaient rebaptisé Machine à Rouler le Peuple), a autorisé le 28 juin 2013 l’ouverture d’un programme national de prospection. Avec l’envolée du prix des matières premières, liée à une pénurie annoncée, des gisements de métaux délaissés deviennent désormais rentables, comme pour les hydrocarbures. C’est particulièrement vrai pour le cuivre dont la tonne s’échange actuellement au-delà de 7 000 dollars contre 1 700 dollars il y a dix ans. Mais c’est aussi le cas de l’or : devenue valeur refuge avec la crise, l’once vaut aujourd’hui environ1 200 dollars, soit presque quatre fois plus qu’en 2003.

La Bretagne a une longue tradition minière. Longue et ancienne. Si bien que l’on ne connaît pas aujourd’hui exactement le nombre de mines qui perforent son sous-sol. Géodéris1 Groupement d’Intérêt Public qui a pour mission d’identifier, prévoir et sécuriser des zones post-minières susceptibles de présenter des risques pour les biens et les personnes,  dénombre environ 250 sites miniers dans la région, d'importance très variable puisqu’ils vont d’une simple tranchée de recherche à une vaste exploitation souterraine. Les plus anciennes remonteraient à l’Antiquité. Pendant l’époque moderne (Huelgoat-Poullaouen) et une partie du XIXe siècle (Pont-Péan), la Bretagne avait les mines parmi les plus importantes de France. Avec 200 000 tonnes de plomb argentifère à la fin du XIXe siècle, la mine de Pont-Péan était l’un des principaux sites de production de ce métal en France et même en Europe. Lancée en 1720, elle a été exploitée à plusieurs reprises jusqu’en 1905. Au plus fort de son activité, elle employait plus d’un millier d’ouvriers.

La dernière en activité, la mine du Haut-Montbelleux (35) à Luitré, au sud de Fougères a été en activité pendant quatre-vingts ans. De 1903 à 1983, la mine a extrait du wolfram, un minéral de couleur noire utilisé pour la fabrication de l'acier.  Elle a fermé définitivement en 1983 en raison d’effondrements dus à une méthode d’exploitation mal adaptée.

La région fait partie des neuf grandes provinces minières françaises. Grâce à l’inventaire des ressources minérales mené entre 1975 et 1992 par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), on sait que son sous-sol est particulièrement riche en plomb et en zinc, en fer, en uranium et en or. Mais on dénombre pas moins de 29 substances différentes amiante, andalousite, antimoine, argent, barite, béryllium, chrome, cuivre, disthène, étain, feldspath, fer, fluorine, graphite, ilménite, kaolin, mercure, mobylène, or, plomb, pyrite, rutile, tantale, terres rares, titane, uranium, wolfram, zinc et zirconium. Un héritage reçu après une histoire géologique complexe. Ce n’est donc pas tant l’importance des volumes exploitables qui rend la Bretagne intéressante que la diversité de ses ressources minérales. Le BRGM y dénombre 421 gîtes, indices et gisements répartis sur l’ensemble du territoire breton. Il en existe plus à l’ouest qu’à l’est, suivant une ligne de séparation qui va de Saint-Brieuc à Redon. Des découvertes fortuites et surtout des nouvelles méthodes (imagerie spatiale) ont « enrichi » la Bretagne de gîtes de titane, de zircon, de Terres rares, et même d’or (déjà exploité à Elliant, près de Quimper, et à Plougasnou). 

 

Qu’est-ce qui intéresse donc la société Variscan pour investir en France ?

Variscan Mine est une entreprise basée à Orléans, fondée par deux anciens membres du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM1), et financée par des capitaux australiens (dont une filiale de la banque HSBC), néo-zélandais, et des fonds d’investissements basés à Singapour (un paradis fiscal). Elle prévoit déjà d’investir 11 millions d’euros pour évaluer des gisements potentiels de métaux (cuivre, zinc, plomb) ainsi que les ressources en or ou en argent dans les Pays de la Loire.

Dans son exposé de présentation à l’Université de Rennes 1, Variscan s’explique2 :

La relance est en cours (même si lente…)

  • La géologie est favorable
  • Les technologies existent
  • Les principes du DD sont un moteur
  • Les compagnies juniors apparaissent sur le marché français
  • Le code minier est en révision…

La France peut être un acteur majeur dans l’approvisionnement de l’Europe

  • Elle peut fournir des métaux de base et critiques
  • Réindustrialisation: la mine est un des premiers maillons de la chaîne

Un renouveau national et européen

  • Création d’autres juniors (sociétés impulsées par des universités) avec des capitaux étrangers à ce jour
  • Identification de financeurs pour la phase exploitation
  • Elargissement du rôle de Variscan mines (Exploitation) et/ou montée en puissance d’exploitants européens

Elle détient actuellement des permis de recherche à Merléac (Côtes d’Armor), Loc-Envel dans le même département, Silfiac (Morbihan et Côtes d’Armor), Beaulieu (Loire Atlantique) Saint Pierre (Maine et Loire). auxquels il convient d’ajouter  Dompierre du Chemin (Ille-et-Vilaine),

Par ailleurs :

SGZ France a déposé une demande de permis d’exploration pour le site de Pen lan (Finistère). Sont concernées les communes de Braspart, Lopérec, Pont-de-Buis-les-Quimerch, Pleyben, Saint Segal)

SUDMINE SAS a déposé une demande de permis d’exploration pour les communes de Lopérec et Pleyben (Finistère)

 

Gros plan sur quelques sites

A Merléac (Côtes d’Armor et Morbihan) Variscan détient un permis exclusif de recherche minière (PERM) portant sur 411 km2  pour rechercher cuivre, plomb, or, argent et de substances connexes, Ce PERM est attribué pour une durée de 5 ans et est renouvelable deux fois « la prospection a commencé il y a plusieurs mois; une géologue a fait ses observations », explique Michel Bonnemaison3, directeur adjoint de la société basée à Orléans. : « Nous recherchons là-bas du zinc, du cuivre, du plomb qui y sont associés. Il y a des très petites teneurs d’argent, environ 100 grammes par tonne, et d’or (1 gramme par tonne) mais ça ne vaut la peine de les exploiter qu’avec un autre minerai, pour que ça soit rentable. »

 

A Loc-Envel (Côtes d’Armor), l’autre permis de recherche des Côtes d’Armor, le permis est axé sur le tungstène, mais également l’or, l’argent et substances connexes. « Il y a beaucoup de petits filons qui ont été exploités aux XVIIe-XVIIIe siècles dans le coin. Par ailleurs on peut se baser sur les travaux de prospection d’Elf Aquitaine qui en a trouvé d’importantes concentrations dans les années 1970. » 26 communes se trouvent, elles-aussi impactées sur une superficie de 402 km. Les teneurs espérées par Variscan sont effectivement importantes  « de l’ordre de 1%, alors qu’on arrive à exploiter à partir de 0.4%. » Par ailleurs l’exploitation de ce minerai limite les impacts sur l’environnement : « c’est un minerai plutôt propre, puisqu’il ne vient pas avec des métaux lourds ou d’autres polluants. »

 

A Silfiac (Morbihan), au centre de la Bretagne, ce sont des concentrations de plomb et de zinc mais aussi étain, or, argent, tungstène, germanium  et d’autres substances connexes qu’entend prospecter Variscan sur une surface d’environ 173 km2 portant sur 14 communes : Gouarec, Lescouet-Gouarec, Perret, Plélauff, Plouguernével (Côtes d’Armor), Bubry, Cléguérec, Guern, Locmalo, Malguénac, Melrand, Saint Brigitte, Séglien, Silfiac. Le germanium, un métal stratégique, est transparent dans l’infrarouge, il est utilisé dans l’optique, l’électronique et les fibres optiques. Des concentrations importantes de germanium ont été observées à Plénauff à moins de 10 km de Silfiac « de l’ordre de 500 à 600 grammes à la tonne. »

 

A Dompierre, en Ille-et-Vilaine, Variscan recherche de l’étain et également du tungstène, ce dernier métal étant prioritaire puisqu’il fait partie des « métaux stratégiques. » Il fond à  3422°, ce qui le rend incontournable pour de nombreuses pièces d’usures, les super-alliages et surtout les industries spatiales et aéronautiques. « Par ailleurs, pour l’instant il n’est pas remplaçable » explique Michel Bonnemaison, « et on dépend de la Chine à 85% ; or ils en ont besoin eux-mêmes et restreignent leurs exportations. Bref, on est sûrs que les cours de ce métal vont continuer à s’apprécier dans les 10-15 prochaines années. » 16 communes sont concernées Billé, La Chapelle-Janson, La Chapelle-Saint-Aubert, Châtillon-en-Vendelais, Combourtillé, Dompierre-du-Chemin, Javené, Luitré, Mecé, Montreuil-des-Landes, Parcé, Princé, Romagné, Saint-Christophe-des-Bois, Saint-Georges-de-Chesné, La Selle-en-Luitré, Vendel

 

Une question reste ouverte : pourquoi de si gros permis de recherche, puisqu’ils s’étendent sur plusieurs dizaines de communes à chaque fois ?  Michel Bonnemaison explique : « par le passé, bien des exploitations minières ont fermé car elles n’ont pas su anticiper l’exploitation ailleurs que sur le gisement choisi « C’était d’ailleurs le cas de la mine d’Abbaretz, et l’extrême division des concessions charbonnières dans le nord et l’est de la France a posé de nombreux problèmes à l’époque de l’exploitation minière, d’autant plus que les demandes d’extension étaient souvent refusées.

Pour Variscan, comme pour toute société d’exploitation minière, prospecter sur une large zone permet de planifier aussi les investissements, et anticiper l’exploitation du minerai sur plusieurs gisements successifs s’il le faut. « Un petit gisement sera toujours exploité avec des petits moyens, ça sera toujours le bricolage au gré des événements », précise Michel Bonnemaison qui affirme « une usine de traitement aujourd’hui, c’est 2 à 300 millions d’euros. Il faut les amortir, donc avoir une vision globale des possibilités de la zone. »

 

Et après l’exploitation ? La bagarre des associations

Rappelons-nous les mines d’uranium. Après la Seconde Guerre mondiale, la prospection minière profite de la dynamique des Trente Glorieuses. C’est la course à l’uranium. L’exploitation des mines d’uranium dans le pays du Roi Morvan remonte à 1952. Quand le gouvernement Pinay adopte un plan quinquennal de développement de l’énergie atomique, avec la participation de l’industrie privée. Résultat : certaines parties du territoire français sont retirées du monopole de Commissariat à l’énergie atomique (CEA). La Bretagne en fait partie. Des prospecteurs privés se lancent dans la recherche et l’exploitation de l’uranium.


Les premiers travaux de prospection débutent en Bretagne en 1954.  En 1975 est mis en place le plan minier breton. Entre 1956 et 1984, 22 mines d’uranium ont été exploitées entre Guern  Bubry, Lignol et Le Faouët. (20 dans le Morbihan et deux dans le Finistère). De 1956 à 1984, les gisements bretons ont produit 1 108 tonnes d’uranium métal, à partir de 275 974 tonnes de minerai d’une teneur moyenne de 4,01 kg d’uranium par tonne.

 

Les remblais radioactifs ont été dispersés. Areva aurait comptabilisé 87 zones, réparties sur 12 communes, contaminées par ces anciens remblais : Meslan, Bubry, Guern, Persquen, Lignol, Berné, Inguiniel, Kernascléden, Locmalo, Plouay, Saint-Caradec-Trégomel, Quistinic, Guilligomarc’h, Bohars, Querrien (liste au 11/07/2014). Après avoir traîné plus de 5 ans pour faire un bilan environnemental qui aurait dû être fait 20 ans auparavant – ce qui aurait évité la dispersion de déchets radioactifs dans les chemins, cours de ferme, prés, jardins, chemins, et sous la pression de l’association Roz Glas, Areva n’a enlevé que partiellement les déblais et on a volé la pancarte signalant le danger des radiations. Depuis juillet 2008, l’association  demande qu’en attendant les opérations de décontamination, une sécurisation des anciens sites miniers soit mise en place avec signalisation du danger radioactif.

 

Plus près de nous, le retrait de la concession de l’ancien site minier de Chantepie en juin 2013 par les pouvoirs publics sous la pression de l’association Rouez Environnement . Cette zone, qui couvre environ 800 ha (8km2), donc bien au-delà des limites clôturées de l’ancienne mine, est actuellement aux mains de Total. Entre 1989 et 1997, Elf puis Total ont exploité une mine d’or et d’argent, en laissant derrière eux 250.000 m3 de stériles4 et une forte pollution au cyanure. La disposition visant à faire nettoyer l’ancien site minier par la société Total, a été le grain de sable vu qu'il n'y a aucune chance de nettoyer le site car ce serait déplacer le problème ailleurs, vers d'autres citoyens qui ne manqueront pas de s'y opposer, détail qui a compliqué encore plus le projet de Variscan.

 

Les résistances aux nouveaux projets

Des procédures contestables et contestées par les élus locaux eux-mêmes. Le cas de Silfiac est à ce titre emblématique.

  • C’est le 12 mai 2014 que les communes concernées par le “Permis de Silfiac”, ont été averties. Pourtant la demande officielle est datée du 31 janvier 2013.
    A la lecture du premier courrier adressé aux maires par la préfecture, il est clair que leur avis n’est que consultatif.
  • C’est par un second courrier que les maires des communes concernées ont été conviés à une réunion d’information qui s’est tenue le 25 juin 2014 à la CCI de Pontivy.
  • Pour qu’une réelle réunion publique se tienne, il a fallu que les élus locaux en fassent la demande au porteur du projet, contrairement à ce qu’a soutenu représentant de Variscan Mines Orléans

 

Des collectifs de citoyens regroupés au sein de http://alternatives-projetsminiers.org/

  • Douar didoull à Loc Envel
  • La bataille se poursuit sur le terrain judiciaire. Plusieurs procédures sont en cours devant le tribunal administratif de Rennes demandant l’annulation du permis de Loc Envel. Les deux parties se sont affrontées au tribunal de St Brieuc. Le collectif Douar didoull réclamait une expertise et un examen sur les appareillages de détection électromagnétiques transportés en hélicoptère au dessus des périmètres concernés, ce que refuse Variscan Mines affirmant que tous les documents nécessaires seront rendus au moment de la déclaration des travaux courant…2017. Le tribunal de grande instance de Saint-Brieuc a débouté, ce jeudi, les quatre associations et les 21 particuliers qui avaient réclamé la fin des opérations de prospection géophysique aérienne menées par l’entreprise Variscan Mines à Loc-Envel : Douar Didoull, Mines de Rien (Silfiac), Vigil’oust (Merléac), Rouez environnement (Dompierre).

 

…Et la lutte continue.

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NOTES

1 Géodéris, groupement d’intérêt public (GIP) est constitué de 2 entités :

le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Il est placé sous la tutelle du ministère de l’Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, du ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer et du ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique. et l’INERIS (Institut National de l’Environnement industriel et des RISques)

Fl’INERIS, établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du ministère chargé de l’Ecologie, a été créé en 1990. Il est né d’une restructuration du Centre de Recherche des Charbonnages de France (CERCHAR) et de l’Institut de Recherche Chimique Appliquée (IRCHA),  ⇑ retour

 

2 Présentation du projet Variscan à Rennes 1

Dompierre (Montbelleux, 35) : métaux de base (Cu, Zn, Pb) + métaux de spécialité (Sn, W, Mo, Ta) + Au, Ag – type Coupole Ø Loc Envel (Coat an Noz, 22): métaux de base (Cu, Zn, Pb) + métaux de spécialité (Sn, W, Mo, Ta) + Au, Ag – type Skarn à W-Cu Ø Silfiac (Plélauff, 22-56) : métaux de base (Cu Pb Zn) + métaux de spécialité (W, Ge, Mo, Ta) + Au, Ag – type Filons +?

Contexte économique favorable pour un renouveau minier Ø Demande croissante sur le moyen et long terme Ø Produire en Europe pour sécuriser les industries stratégiques Ø Produire des métaux « HQE » Ø Ré-industrialisation de la France avec des industries « non délocalisa les » ⇑ retour

https://etressources.univ-rennes1.fr/e107_files/public/Presentation_Variscan.pdf

 

3 Michel Bonnemaison  chercheur en métallogénie depuis 1981, Michel Bonnemaison  a mené des recherches en Afrique, Canada, Chine, Arabie etc. qui ont abouti à la définition d’un nouveau modèle de gisement, le shear zone aurifère. Par la suite, il explora pendant une dizaine d’années pour le compte du BRGM le potentiel de gisements en Espagne, tout en enseignant la géochimie d’exploration à l’université de Madrid. En 1998, après que le BRGM abandonna l’exploration minière, il rentra en France pour réintégrer le service des ressources minérales à Orléans, où il a développé notamment le Geological Knowedge Representation (GKR) , une base de données qui permet d’organiser les données géologiques qui caractérisent les travaux d’exploration minière. Il a rejoint Variscan Mines après sa création en 2010. ⇑ retour

 

4 Les stériles sont les résidus restant après l’extraction des minerais. Quand il s’agit de stériles uranifères, ils sont notamment repérés grâce à leur plus forte radioactivité. Exemple : entre Persquen et Bubry Patrick Boulé, président de l’association RozGlas met en marche le scintillomètre au-dessus d’un tas de sable à quelques centaines de mètres de l’ancienne mine de Ty Gallen : « L’appareil crépite et marque 1 337 chocs par seconde. « La normale, c’est 150 chocs par seconde. Mieux vaut ne pas s’attarder ici…  » Quand bien même, ici tout est contaminé. Et le scintillomètre va aller de surprise en surprise. A quelques dizaines de mètres du tas de sable, dans un bois, le compteur indique 2 200 chocs/sc. Et ce n’est pas fini : près de l’ancien potager, au pied d’une source qui alimente le Blavet, c’est le record absolu : 8 000 chocs par seconde… » ⇑ retour

http://www.pontivyjournal.fr/2013/10/12/le-scandale-des-remblais-radioactifs-oublies/

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ATTAC St Malo invite Anna Bednik pour parler extractivisme

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